
Charlotte Passelègue,
paysanne-herboriste et ethnobotaniste
Après des études dans l'environnement, Charlotte réalise que ce ne sont pas seulement la nature et la botanique qui la passionnent. Qu’en est-il de l’humain, et de la relation qu’il entretient avec le monde végétal ?
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C’est en 2012, dans le massif du Queyras que l’opportunité d’allier ces deux domaines s’est présentée. Charlotte y découvre une région enclavée et authentique, où la population entretient une relation étroite avec son environnement naturel. Elle part à la rencontre de ces habitants des hauteurs, afin de recueillir leurs savoirs ancestraux : Plantes comestibles, médicinales, vétérinaires…. Soucieuse de ne pas laisser ce patrimoine exceptionnel sombrer dans l’oubli, elle réalise sa première étude ethnobotanique sur les usages traditionnels des plantes de montagne.
Comment transmettre alors ce savoir préservé ? Son diplôme d’ethnobotaniste en poche, Charlotte parcours les Alpes au fil de ses rencontres, et continue d’apprendre et d’expérimenter, et s’inspire de tous ces savoirs recueillis pour créer son métier : faire découvrir les plantes sauvages de montagne et leurs usages.
En 2017, elle crée l'entreprise Hautes Herbes qui fait ses premiers pas à Servoz en Haute-Savoie et propose ses premières balades ethnobotaniques auprès du grand public. Elle y développe également une gamme de produits issue de sa cueillette sauvage en montagne.
Après 5 ans d'activité et l'écriture de 3 livres sur les plantes et leurs usages, Charlotte décide de revenir sur son territoire de coeur : les Hautes Alpes.
C'est en 2021 qu'elle tombe sous le charme d'une petite bâtisse ancienne nichée dans un écrin de verdure aux portes du parc des Ecrins, dans le Valgaudemar. C'est ici qu'elle y pose ses valises et décide d'y développer Hautes Herbes.
Avec Hautes Herbes, Charlotte souhaite donner l’opportunité à chacun.e de réapprendre à connaître notre environnement naturel, de se réapproprier les savoir-faire ancestraux par la pratique pour se servir de la nature à bon escient, et d’y trouver notre place tout en la préservant.
